26/02/2013

FLOTTILLES FLUVIALES BASE DE VINH LONG

 30 juin 1948 affecté à la Garde
Républicaine Cochinchinoise (GRC),
détaché aux Flottilles Fluviales,
Base de Vinh Long
Insigne de la Garde Républicaine
Cochinchinoise

Carte de Vinh Long 1948 - 1949

1948, base de Vinh Long, flottille fluviale sur un bras du Mékong le Rach Long Ho
En haut à droite l’Hôtel de ville

Les vedettes de la G.A.E.F.
1948, Vinh Long, vedettes à couple sur le Rach Long Ho
1948, Vinh Long, vue sur l’Hôtel de Ville
Inscription CHO LACH sur la vedette

1948, Vinh Long, les équipages de la flottille

1948, Vinh Long, la flottille à quai

1948, Vinh Long, la flottille à quai


1948, Vinh Long, vedette vietnamienne VV51 VINH LONG,
on aperçoit le Garde Tirilly Émile au dessus du deuxième V inscrit sur la vedette


Le Garde Tirilly Émile seul à droite avec un chapeau de brousse
Photo transmise cordialement par Gérard Lassaigne dit Gégé
avec tous mes remerciements


Le Garde Tirilly Émile à gauche coiffé d’un béret regardant l’objectif
Photo transmise cordialement par Gérard Lassaigne dit Gégé
avec tous mes remerciements

1948, vedette vietnamienne VV52 SADEC

1948, vedette vietnamienne VV53 CHOMOI

1948, Vinh Long, plein gaz sur le Rach Long Ho

1948, vedettes à quai (Mytho ? Cantho ? Sadec ?)

1948, Vinh Long, vedette féminine à quai (Mytho ? Cantho ? Sadec ?)

1948, à quai à Vinh Long, LCI : Landing Craft Infantry
Transport fluviale de troupe , armé à l’avant d’un canon de 75mm «terre».
Le débarquement des personnels s’effectuait par des passerelles disposées
de chaque bord, sur l’avant. (source net marine)

1948, à quai à Vinh Long
Commandant DUBOC AI7 1950 F743
Aviso-dragueur classe ELAN Chantiers Dubigeon
Propulsion : 2 moteurs diesel totalisant 4 000 ch et actionnant 2 hélices
Dimensions : longueur, 78,30 m ; largeur, 8,70 m
Tirant d’eau : 3,20 m - Vitesse : 20 nœuds
Équipage : 100 hommes - (source net marine)

1948, vendeur de soupe, devant le Bungalow à Vinh Long
situé à l’embouchure du Rach Long Ho

18/01/2013

FEMMES D'INDOCHINE


Femmes vietnamiennes


Vietnamienne sur la passerelle du lac de nénuphars au jardin botanique Saïgon

Femme vietnamienne au jardin botanique de Saïgon

Tonkinoise

Femmes tribu Moï du Laos


Mère porteuse

Lucien Bodard, le «Parc à buffles»

Le boulevard Galliéni d’une longueur de 5 Km, est une grande artère qui relie Saïgon à Cholon, on y trouve : sur le bord de celui-ci le «Parc à buffles» qui est à la fin des années 40 et au début de la décade suivante un gigantesque bordel de l’armée avec un sommaire cordon sanitaire, de nombreuses paillotes en terre battue et des centaines de filles contrôlées par des mères maquerelles pour le compte du corps expéditionnaire français - L’immense bordel de l’armée tourne comme une usine. Au-delà d’un fronton vaguement asiatique, au-delà d’un cordon sanitaire d’infirmiers sales et négligés, s’étend un enclos. Au centre, une vaste cour de terre battue fermée par des paillotes en quinconce, d’où monte une rumeur de bataille. Sortant de leurs huttes, des tourbillons de centaines de filles jaunes s’abattent sur les soldats de toutes les couleurs de peau du monde. Dans la mêlée, en se battant, en faisant des gestes obscènes, elles hurlent en français des mots extraordinairement orduriers, les seuls qu’elles connaissent. Les grasses maquerelles auxquelles elles appartiennent glapissent en vietnamien des mots d’encouragement. Les gagnantes rentrent avec leur proie dans les cabanes. Aussitôt le calme s’établit; les vaincues s’embrassent, pouffant de rire. Ces filles sont encore des paysannes. Elles sont habillées comme dans leurs villages, pieds nus, leurs minces corps flottant dans des pantalons noirs bouffants et de primitives blouses. Par la porte entre-ouverte d’un paillote, j’en vois une, debout,  petite statue rustique et gracile, laver son sexe dans une kabat (un bol de bois) qu’elle tient elle-même, après un client, avant l’autre. C’est une vision de grâce. Personne n’a honte. On se gêne si peu qu’il y a un écriteau ainsi rédigé « Par ici, pour les fusils à trois coups ». C’est quand même extraordinaire que ce «Parc à buffles»  soit placé au bord même du boulevard Gallieni, la grande artère qui! relie Saïgon à Cholon. Loin de la cacher, on l’étale face à la ville entière. Un sage m’a cependant expliqué :
les Viêt-Minh font de la vertu une mystique cruelle. Les français ont raison de s’opposer à eux en encourageant l’autre tradition asiatique : celle du bonheur par la jouissance, par la satisfaction de toutes les « illusions heureuses ». (Lucien Bodard, «l’enlisement»)

LE PADDY

Logo du Riz d'Indochine
Riz brut de récolte, revêtu de sa balle (enveloppe non comestible). Le grain de riz tel que récolté (paddy) est impropre à la consommation. Il est alors débarrassé de son enveloppe par une décortiqueuse. Ce riz obtenu est appelé riz cargo, riz complet ou riz brun. Il sera à nouveau tamisé, nettoyé et calibré avant d’être commercialisé. Le traitement du riz cargo peut se poursuivre pour obtenir du riz blanchi par abrasion sur des cônes. Durant les trois ou quatre passages mécaniques, on extrait d’une part du son de riz ou farine basse d’une couleur matte, d’autre part des brisures, c’est à dire du riz qui s’est brisé au court des passages de blanchiment. Le riz blanchi ainsi obtenu est calibré, nettoyé. Avant l’emballage, on écarte les grains de couleur anormale par tri colorimétrique. L’usinage de 100 kg de paddy donne 60 kg de riz blanc.
1947, battage du paddy
Carte Indochine française

Chocolat Pupier - Rizière en Cochinchine
1947, rizière à la saison sèche dans le delta du Mékong

Publicité sur le riz d' indochine

LE MÉKONG


Troisième fleuve d’Asie après le Yang tsé Kiang et le Gange. Long de 4 200 km depuis sa source, située à 4 875 m d’altitude sur les hauts plateaux tibétains, jusqu’à son gigantesque delta au Viêtnam où il se jette dans la mer de Chine. Il entame son parcours laotien à 365 m d’altitude après avoir parcouru 1 600 km à travers les montagnes du Yunnan. Navigable presque toute l’année, le Mékong constitue la principale voie de communication du Laos. Fin août et début septembre se produisent les crues principales, liées aux pluies de mousson. Le débit du fleuve est donc irrégulier mais les inondations entraînent l’apport d’un limon fertile et la richesse en poisson des eaux fluviales constitue un atout supplémentaire pour les populations riveraines.

Carte de Cochinchine
1947, paysage du delta du Mékong
1948, sampan à la manoeuvre sur le Mékong
1948, une jonque dans le delta du Mékong

1948, un village du delta du Mékong
1948, marché flottant sur le Mékong
1948, Vinh Long, livraison de matériaux 

La saison des pluies

Au sud, il y a deux saisons nettement tranchées : la saison humide s’étale de mai à novembre, et la saison sèche de décembre à avril. Peu de variations de températures. La saison d’été : pluie, inondations et chaleur intenses toujours au-dessus de 20°C.
Les grandes crues annuelles du Mékong, produites par la fonte des neiges des montagnes de l’Asie centrale coïncident avec la saison des pluies, tout le plat pays peut se trouver inondé. Ces crues, ont l’avantage de fertiliser le sol, grâce au limon dont elles sont chargées. Les arroyos servent aussi à assurer l’arrosage et le drainage des terres qu’ils sillonnent. L’eau potable est fournie par des sources très nombreuses, et surtout par des puits. La nappe d’eau est à une faible profondeur et donne une eau excellente, même pendant la saison sèche.
1948, inondation, Bentre ?

1948, inondation, Bentre ?


1948, pêcheurs du delta du Mékong

1948, un marchand de trophées
  1947 autres  paysages à Tam Coc dans la région de Ninh Binh (nord Vietnam)

17/01/2013

LES HOA HAO

Insigne Hoa Hao

Hoa Hao unité auxilliaire de la 1ère Légion de Garde Républicaine de Marche


Secte apparue en 1939 dans la province de Chaudoc. Au niveau de leur foulard qui recouvre leur tête on peut voir une sorte de plaque métallique fine ajourée qui porte les lettres PGHH - Phat Giao Hoa Hao, à savoir armée bouddhiste Hoa Hao. Le drapeau porte quand à lui les mêmes inscriptions PGHH en lettres blanches sur fond de drapeau lie de vin. C’était une unité auxiliaire de la 1ère LMGR, initialement utilisée pour l’encadrement des formations autochtones.Tantôt obséquieux, tantôt hautain, tantôt d’une rondeur familière, tantôt impénétrable, tantôt combattant avec vous, parfois contre vous, le plus souvent seul, tel apparaissait le Hoa Hao de prime abord. (Commandos et Forces Spéciales en Indochine 1944 -1954 - Raymond Muelle -Éditions Lavauzelle)
1947, défilé d’un bataillon de femmes partisanes de la secte des Hoa Hao

1947, défilé Hoa Hao

1947, marché de Chaudoc

Église Saint-Joseph sur la route de Chaudoc