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30 juin 1948 affecté à la Garde Républicaine Cochinchinoise (GRC), détaché aux Flottilles Fluviales, Base de Vinh Long août 1948 poste de Cho Lach secteur Vinh Long |
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Carte de situation du poste de Cho Lach et la Base de Vinh Long en 1948 |
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1948, poste de Cholach, avec ses fortifications |
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Emile Tirilly embarque à bord du Champollion à Saïgon le 27 janvier 1949
pour son retour en France après deux années en Indochine.
Le poste de Cho Lach sera détruit par les Viêts le 13 novembre 1949.
Photos transmises cordialement par Gérard Lassaigne dit Gégé - Avec tous mes remerciements. |
Flammes dans la nuit
Sur l’horizon noir, une flamme monte dans la nuit. Cela veut dire qu’un poste n’existe plus. Il a été pris et incendié à la suite d’une trahison. Il n’y a pas eu d’assauts, mais la porte de l’enceinte a été ouverte par un complice, les Viêts, silencieusement amassés alentour, se sont rués à l’intérieur. Il leur a suffi de quelques minutes pour égorger le sergent français et les partisans fidèles, s’emparer des armes et du matériel et se retirer après avoir allumé l’incendie. Quand, à l’aube, arrivent des renforts français, ils ne trouvent plus qu’une terre calcinée et des débris humains.…
L’état-major n’a jamais révélé combien de postes sont tombés de cette façon. Mais ils sont nombreux… Si des dizaines de postes sont tombés, des milliers d’autres ont tenu. Quand le chef de poste est « bon », il est presque toujours prévenu de ce qui se trame par ses partisans… Il est même surprenant que dans ces postes où, sur quelques centaines de mètres carrés, cohabitent un ou deux Blancs et des Jaunes, si différents d’eux, les trahisons ne soient pas plus fréquentes…
De toute façon, le chef de poste est condamné, s’il n’a que le poste, si lui et ses soldats demeurent des prisonniers derrière une enceinte, avec les Viêts tout autour. Un poste qui n’est qu’une tête d’épingle dans une campagne viêt-minh est seulement en sursis. Pour survivre, il faut qu’il rallie toute la population jaune d’alentour. La plèbe seule peut le protéger…
À la conquète des nha-qués
Pour le chef de poste, le salut c’est de conquérir la « masse » asiatique qui l’entoure, les milliers de nha-qués qui peinent dans les rizières comme des bêtes… Contre le « système » viêt-minh, les Français procèdent systématiquement à l’« occupation » du pays. C’est une occupation des Jaunes par les Jaunes, car eux-mêmes ne sont pas assez nombreux. C’est une occupation à l’aspect moyen âgeux, où les routes, les rizières et les jungles se hérissent de châteaux forts et de donjons.
Lucien BODARD «l’Humiliation », (Gallimard).
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On peut remarquer avec les photos ci-dessous que les plantes elles, n'ont pas souffert. |
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1948, le poste de Cho Lach à droite |
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1948, Cho Lach un moment paisible près du poste |
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1948, Cho Lach, toute l'équipe vue depuis l’entrée du poste |
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1948, au poste de Cho Lach |
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1948, le poste de Cho Lach en arrière plan, situé à 18km de Vinh Long dans le delta du Mékong Cette borne existe toujours aujourd’hui, je l’ai retrouvé en photo sur le net. | |
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1948, Cho Lach, sur la passerelle près du poste |
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1948, Cho Lach, sur la passerelle menant au quai des vedettes |
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1948, Cho Lach, les vedettes vietnamiennes du poste à quai, le garde Tirilly Émile sur l’affût antiaérien de la mitrailleuse Browning de calibre 12,7 mm |
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1948, on distingue l’inscription CHO LACH sur l’arrière de la dernière vedette à gauche |
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1948, le Garde Tirilly Émile à la barre d’une vedette vietnamienne |
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1948, Cho Lach, à la barre |
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1948, vedette vietnamienne VV62, en patrouille |
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1948, entre Vinh Long et Cho Lach, sur le Mékong |
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1948, Cho Lach, un sentier dans la jungle |
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Pont de singe |
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1948, des pêcheurs |
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1948, un marchand de trophées |
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